Le terme ragréage désigne à la fois un type de mortier et son application. Destiné à niveler une surface irrégulière, le ragréage est facile à appliquer pour un résultat rapide et optimal. Décliné en plusieurs types, il faut le choisir adapté au support à traiter. Découvrez ce qu’il faut savoir sur le ragréage en consultant ce guide.
Sommaire
- Le ragréage, c'est quoi au juste ?
- Les 3 principaux types de ragréage de sol
- Ragréage autolissant
- Ragréage autonivelant
- Ragréage fibré
- Ragréage mural : un mortier spécifique
- Mise en œuvre d'un ragréage
- Pour en savoir plus
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Le ragréage, c’est quoi au juste ?
Le ragréage est un mortier constitué de ciment, de sable, d’eau et parfois d’adjuvants. Il a la particularité d’être très fluide et s’applique généralement sur un sol irrégulier afin de rattraper sa planéité. Le mot ragréage désigne aussi l’application de ce mortier sur son support de destination.
Le ragréage est une alternative pratique à la chape, quoique couvrant une épaisseur inférieure. En effet, l’épaisseur du ragréage doit être comprise entre 1 et 4 cm. Ses utilisations sont nombreuses. Vous pouvez l’appliquer autant sur une dalle béton que sur un ancien carrelage ou encore une chape ciment par exemple.
En revanche, il est incompatible avec des supports souples tels que le sol vinyle, le parquet flottant, le sol stratifié ou encore la moquette. Après séchage, il est possible de le carreler, ou de poser par-dessus un sol vinyle, un sol stratifié ou encore un parquet.
Les 3 principaux types de ragréage de sol
Le ragréage couvre tous les besoins de rattrapage de niveau du sol aussi bien en construction neuve qu’en rénovation de l’habitat. Ces mortiers couvrent efficacement les fissures, trous ou éclats de faible épaisseur sur un sol afin de le remettre de niveau.
Le ragréage traditionnel peut être réalisé par soi-même en mélangeant ciment, sable et eau. Cependant, la méthode traditionnelle est longue à réaliser et le mortier obtenu exige une certaine dextérité pour sa mise en œuvre.
L’utilisation d'un ragréage prêt à l’emploi vous permet de gagner en simplicité et en rapidité. Il suffit d’incorporer la poudre à l’eau, en respectant le dosage indiqué par le fabricant, malaxer à l’aide d’un malaxeur, et le tour est joué.
Il convient cependant de connaître les principaux types de ragréage pour les choisir adaptés aux supports de destination ainsi que leur emplacement, intérieur ou extérieur. Ils sont au nombre de 3 :
- Autolissant
- Autonivelant
- Fibré
Ces ragréages ont des caractéristiques spécifiques qu’il convient de connaître. En effet, cela vous permet de vous procurer celui qui correspond le mieux à votre projet de travaux.
Ragréage autolissant
Comme son nom l’indique, ce type de mortier est très fluide et s’étale de lui-même sur la surface à ragréer. Bien sûr, vous pouvez faciliter son étalement à l’aide d’une grande spatule ou encore d’un racloir.
Le ragréage autolissant forme une fine couche couvrant les défauts dans la limite de 2 cm d’épaisseur maximum. Il est particulièrement adapté pour les sols des pièces intérieures, mais déconseillé pour les travaux extérieurs.
Ragréage autonivelant
Similaire à l’autolissant, le ragréage autonivelant est assez liquide et il est facile de l’étendre au sol. La différence réside dans sa composition lui conférant une plus grande résistance et un meilleur pouvoir couvrant avec une épaisseur allant jusqu’à 4 cm.
Son temps de séchage est de l’ordre de 6 heures contre 12 heures pour un autolissant. Cet ensemble de caractéristiques en font un mortier adapté pour ragréer le sol d’une terrasse ou tout autre sol extérieur.
Ragréage fibré
Ce type de mortier est quant à lui caractérisé par l’ajout de fibres, d’où son nom. Celles-ci peuvent être d’origine minérale, plastique ou métallique. Ces particules incorporées dans le ragréage jouent un rôle proche de celui d’une armature, lui conférant plus de résistance.
Le ragréage fibré est aussi indiqué pour ragréer des revêtements durs en place, comme c’est le cas du carrelage ou du parquet cloué ou collé. Avant d’acquérir votre produit, consultez sa fiche technique. Vous saurez s’il est approprié à votre projet de travaux ainsi qu’au support à ragréer.
Ragréage mural : un mortier spécifique
Avec le ragréage mural vous pouvez égaliser un mur présentant des défauts superficiels simplement et rapidement. Qu’il s’agisse de défauts de type trou, fissure, épaufrure ou effritement du ciment, leur épaisseur ne doit pas dépasser les 4 cm.
Lorsque l’épaisseur dépasse les 2 cm, l’utilisation d’un treillis en fibre de verre s’avère nécessaire. Il joue un rôle d’armature assurant résistance et cohésion au mortier. A noter que les mortiers de ragréage pour le sol ne sont pas du tout aptes à une utilisation sur paroi verticale.
Mise en œuvre d'un mortier de ragréage
Avant de procéder au ragréage du sol, des précautions doivent être prises. Si le support présente des bosses, résidus de colle, ciment, tâches d’huiles ou tout autre irrégularité, il faut impérativement les supprimer. Dans tous les cas, le support doit être préalablement sec, propre et dépoussiéré.
Le mortier de ragréage se présente sous la forme d’une poudre prête à l’emploi. Pour sa mise en œuvre, il suffit de le mélanger avec de l’eau à l’aide d’un malaxeur, dans les proportions indiquées dans l’emballage du produit.
Ensuite, il faut étaler le mortier sur le sol en partant du côté opposé à la sortie. Pour une meilleure expansion du produit sur le sol, vous pouvez utiliser un racloir ou un rouleau débulleur. Pendant l’application, il convient d’utiliser des semelles cloutées, faute de quoi, il faut éviter de marcher sur le mortier.
S’agissant d’un ragréage mural, à faire avec un mortier spécifique à cet usage, le mélange est plus épais et il s’étale avec une taloche, une truelle ou une spatule, conformément aux instructions du produit. Selon l’épaisseur, l’utilisation d’un treillis fibré peut s’avérer nécessaire.
Pour une parfaite mise en œuvre de votre mortier de ragréage, suivez les instructions du fabricant présentes sur l’emballage et indiquées dans la fiche technique du produit.
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